7ème édition (2014)

Compte rendu ÉTÉ EN AUTOMNE 2014 / Chaumont / 7ème édition.
4 au 16 novembre 2014.

Le bilan global de la manifestation est largement positif quant à l’ambiance, aux relations entre auteurs, aux rencontres avec le public, même si celui-ci reste timide, notamment dans l’enceinte de l’institution. Mais c’est bien pour cela notamment que l’ÉTÉ existe et sa mission de sensibiliser aux écritures contemporaines francophones prend ici tout son sens en se mettant face aux réalités ; en mesurant le chemin qu’il reste à faire auprès des populations.
Si notre bilan est sous une forme qui pourra paraître abondamment critique (mauvais sens du terme), c’est qu’il se place dans la perspective de toujours améliorer la relation au public pour la prochaine édition d’une part, pour poursuivre si possible un travail sur le territoire par la suite.
De plus, nous sommes tributaires de nos partenaires sur les terres de rencontre.
— Depuis 2012 et la 6ème édition, nous plaçons l’ÉTÉ EN AUTOMNE sous des thématiques qui émane de l’activité et / ou de l’histoire territoriale.
Ce vecteur nous amène à découvrir de nouveau auteurs par leur écriture.
Si en 2012, les racine et les territoires s’imposaient puisque problématique locale dans les Ardennes : cela nous amena à penser francophonie.
— C’est plus, ici à Chaumont, les thèmes développés localement qui nous ont entrainé à faire des appels à écritures de textes sur trois sujets.
* Ainsi, autour du titre de l’année 2014 du Salon du Livre “littérature théâtrale et musique“, nous avons fait appel de textes de 20 minutes maximum dont l’objet est de faire dialoguer un instrument avec... . A l’imaginaire de chaque auteur de trouver les protagonistes. Dans la programmation de pièces, nous avons sollicité Michel Beretti pour une lecture en avant première de SUITE LYRIQUE mettant en scène Alban Berg et JONATHAN KERR (qui fut notamment Molière 2005 dans la catégorie spectacle musical) dans un tout autre genre de relation théâtre et musique, la comédie musicale avec, en avant première également : POURQUOI LES FEMMES VEULENT-ELLE MOURIR D'AMOUR.
* Les lignes de programmation du Nouveau Relax, notre principal partenaire et coproducteur de cette édition, scène conventionnée, sont : le catastrophes engendrées par l’homme et la mythologie.
Aussi nous nous sommes appliqués à faire appel à écriture de textes de cinq minutes sur une grande catastrophe due à l’humain, les inégalités Hommes-Femmes ; à programmer
Le spectacle tout récent d’Alberto Lombardo TUER PHÈDRE, la lecture de MÉDÉE BLACK de Michel Azama.
* La mission territoriale de notre partenaire s’étendant au Pays de Chaumont, nous avons programmé ensemble des modules lus de 30 à 40 minutes à présenter dans un réseau labellisé “Bistrots de Pays“, suite à un appel à écriture sur ce qu’il se passe dans les bars entre 17h et 19h.

Fréquentation :
Plus de 1400 spectateurs, soit une moyenne de 36 spectateurs (auditeurs) ont assisté à cette 7ème édition dans 19 lieux. Ces statistiques pourraient être satisfaisantes s’il n’y avait pas le grand écart entre les 200 personnes à la représentation scolaire de TUER PHÈDRE, en relation avec des œuvres étudiées en classes dans les lycées et les 15 personnes au conservatoire où Michel Beretti, à travers RENART développe “comment on écrit pour l’opéra“. Il est clair que la mobilisation existe au Nouveau Relax, qu’il n’y en pas au conservatoire même pas à même de mobiliser les élèves autour d’une thématique de plein pied avec l’actualité de la ville, littérature et musique, qui occupe la ville avec le salon du livre.
Il faut contre balancer ce constat avec le travail militant de la librairie Apostrophe qui mobilise son réseau permettant ainsi des lectures devant une cinquantaine de personnes.
Reste, au regard des chiffres de fréquentation, la difficulté pour les théâtres, même si comme c’est le cas à Chaumont la Scène Conventionnée est missionnée pour une part sur les écritures contemporaines (depuis à peine 2 années) à mobiliser dans l’enceinte du théâtre. Sans doute les habitudes consuméristes de nos congénères amènent-elles à programmer leurs sorties sur des programmes sans surprise. Peut-être faut lier plus les lectures en amont et après des représentations, mettre en place des sortes de “lectures obligatoires“.

Promotion de l’événement :
350 affiches collées sur le bassin de population, 5000 flyers, 3000 plaquettes-programmes, 3 reportages de France 3 (2 directs plateaux + 1 reportage d’une journée diffusé dans le 19-20), de multiples articles dans la presse locale (avec chaque jour annonce du programme) ont contribués à la promotion de l’événement.

Lundi 3 novembre direct
http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/emissions/champagne-ardenne-matin
mardi 4 novembre journal en direct
vendredi 7 novembre reportage
http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/emissions/jt-1920-champagne-ardenne

Formation :
Dans l’élaboration du programme, nous sommes très à l’écoute de nos partenaires quant aux dates et horaires des manifestations, n’hésitant pas à avancer d’une heure pour ne pas être en concurrence avec d’autres évènements sur la ville, pour risquer de toucher un public plus large, …
— Pour “l’atelier d’écriture“, animé par Bruno Allain, nous programmons le mercredi. Mais les nouveaux horaires scolaires (et sur suggestion de la chargée des relations avec la culture à IA de Chaumont) nous ont incités à programmer à partir de 13h30.
Néanmoins, nous ne pouvions deviner une programmation postérieure, venue du rectorat, d’une conférence académique en régiovision le même jour au CANOPÉ.
Seuls 3 enseignants ont participé à cette atelier.
Remercions la DRAC et l’IA de nous avoir fait intervenir pour un “geste artistique“ lors de cette conférence.

— “Écrire ou réécrire à partir de la représentation“ avec Michel Azama / 13 et 14 nov.
6 personnes participent, venues de l’Éducation Nationale et de la ligue de l’enseignement. Leurs visages réjouis nous incitent à croire en leur grande satisfaction.

La table ronde :
La grande satisfaction vient à la fois du plateau réuni ; de la participation du public ; de la présence des professionnels des compagnies de Champagne-Ardenne et dijonnaises.
L’autre satisfaction : le venue de Michel Dydim, créateur de LA MOUSSON D’ÉTÉ et Directeur du CDN de Nancy.
Il y a là comme un symbole et la confirmation que les deux manifestations sont bien complémentaires dans une véritable parenté d’objectifs.

Présences:
Louise DOUTRELIGNE : présidente commission théâtre SACD
Michel DYDIM : directeur La Mousson d’Été et CDN Nancy
Philippe TOUZET : président des eat
Philippe CUMER : directeur Le Nouveau Relax Scène Conventionnée de Chaumont
Jean-Luc PALIÈS : directeur artistique Cie INFLUENSCÈNE Fontenay sous Bois
Christine BERG : directrice artistique Cie ICI ET MAINTENANT Châlons-en-Champagne
Fabrice THURIOT : Professeur et chercheur Fac de Reims

Nos principaux financeurs, la DRAC et la Région, ont été absents durant les 12 jours.
Nous ne pouvons que le regretter même si nous remercions l’aide sans faille depuis la création à l’ÉTÉ EN AUTOMNE en euro constant.
Le fait que Le Facteur Théâtre sera, à compter du 1er janvier 2015, conventionné par la DRAC notamment pour les écritures contemporaines nous permettra d’excuser ces absences.

PARTENARIATS
Les partenaires financiers :

Drac Champagne-Ardenne
Région Champagne-Ardenne
Le Nouveau Relax / Scène Conventionnée de Chaumont
SACD
Beaumarchais
eat / Écrivains Associés du Théâtre
Centre Social La Rochotte / Le Point Commun
Fondation Crédit Mutuel pour la Lecture

Les partenaires territoriaux :

Ville de Chaumont
Le Pays de Chaumont
Salon du Livre
Conservatoire à vocation municipale
Le CADA / France Terre d’Asile
Le QSDEN (Éducation Nationale) et le CANOPÉ
Les lycées Bouchardon et De Gaulle,
le Collège C. Saint-Saens
Le cinéma “à l ‘affiche“
MJC Chaumont
Centre Social La Rochotte
2 Musées de Chaumont
Librairie Apostrophe
Les 2 Bistrots de Pays de Bourmond et Bricon, et le bar Tentation Bilig’n à Chaumont

Autre partenaires :

BAT / Billet des Auteurs de Théâtre

La suite ?

L’ÉTÉ EN AUTOMNE a lieu les années paires. Les années impaires sont dédiées à l’Entre Feux qui se concentre sur quelques auteurs que nous faisons découvrir plus amplement auprès du public à travers des actions, si possible, pertinentes.
Compte tenu des très bonnes relations nées entre Le Facteur Théâtre et Le Nouveau Relax, des rencontres et des expériences vécues lors de ces 12 jours, des pistes s’imposent pour une suite possible dans la promotion des écritures contemporaines.

— Construction d’un spectacle sur la base des textes “apérauteurs“ voire “inégalités homme-femmes“ qui pourra tourner dans le circuit des bistrots du Pays de Chaumont. Le spectacle ainsi réalisé pourrait également tourner, comme une parade, en amont de l’ÉTÉ EN AUTOMNE“ 8ème édition à venir dans l’Aube.
Voir : partenariats avec Pays de Chaumont +… Ce spectacle très léger, sur a base de ce qui fut présenté, peut également se promener dans des salles des fêtes dans une forme cabaret.
— Entre Feux autour des écrits de Alberto Lombardo, de deux autres auteurs et de Olivier Tchang Thong (auteur associé au Nouveau Relax) piloté par Didier Lelong. Avec des rencontres au nouveau Relax, à la Librairie Apostrophe, lectures en bistrots.
— Envisager les prémices de la Maison des Écrivains de Théâtre (projet sur demande auprès de la compagnie : infos@lefacteurtheatre.com ou 03.26.02.97.76.)
— Remise officielle des textes écrits dans les Musées de Chaumont en présence des auteurs.

Par ailleurs, pour l’ÉTÉ 2016 où l’un de nos partenaires possible est le Festival en Othe, poursuite des lectures “littérature théâtrale et musique“

La liste n’en est qu’à son début.

L’équipe :

A Patrice, Sabrina, Alberto, Gilles qui ont accompagné Didier Lelong dans cette entreprise, il faut associer la collégialité des auteurs pour les lectures, les compagnes de certains, Viviane, Monique, Isabelle, et l’équipe du Nouveau Relax qui accompagne Philippe Cumer : Adeline, Sabine, Sérenella et l’équipe technique emmenée par Jean-Claude : Freddy, Dominique, Didier

Les chiffres :
43 auteurs prévus, 39 présents.
3 auteurs excusés.
Parité prévue : 22 femmes, 21 hommes. Au final : 21 femmes, 18 hommes
16 auteurs sont venus pour la première fois à l’ÉTÉ, ce qui porte à 125 le nombre des auteurs venus au moins une fois à la manifestation.
13 textes écrits lors de l’ÉTÉ : 10 marathons + 3 textes Musée
29 textes issus des 3 appels à écriture de textes courts.
15 textes découvertes dans leur intégralité.
Total de 57 textes
2 documentaires
2 écoutes radiophoniques
2 stages de sensibilisation
4 spectacles

Public :
Voir le détail par ailleurs
1414 spectateurs auditeurs
Soit une moyenne de 36 personnes par manifestation.
Bilan Financier :
Voir ci-joint

Les retours des participants, partenaires, spectateurs, …


Sophie Davidas

Bonjour Didier,
Un énorme merci pour ces merveilleuses 24h passées à Chaumont avec vous et tous les auteurs. C’était formidable ces rencontres, ces lectures, ces discussions animées, le spectacle vendredi soir tellement drôle.
Merci de m’avoir invitée,
j’espère avoir cette chance à nouveau dans 2 ans.
d’ici là nous aurons peut être l’occasion de nous recroiser.
A bientôt donc,
Sophie

Marc-Michel Georges

Faut s'appeler Didier Lelong, pour nous faire croire à l'été en automne, dans ces régions de l'est où il fait si froid. Faut s'appeler Didier Lelong, pour faire se rencontrer des écrivains qui croyaient se connaître ! Ce grand pudique qui établit des programmes de réjouissance littéraire extrêmement complexes dans des lieux improbables et qui mélange le saucisson et le champagne, le jerk et la techno dans des after ! Faut s'appeler Didier Lelong, pour nous faire descendre dans des gares où l'on se demande bien si nos trois ou quatre feuillets écrits pour la circonstance rencontreront un écho, devant une misère sociale qui gagne du terrain, comment ce grand homme tout de noir vêtu, aux phrases longues et douces, cet homme qui sait arriver et ne jamais partir, aura-t-il pu s'y prendre pour convaincre deux ou trois élus et une poignée de spectateurs.
Mais qu'est-ce qui fait que l'on se retrouve à 12 écrivains, dans une chocolaterie de Chaumont, une ville qu'aucun d'entre nous n'a eu de toute la vie le désir de visiter (et pourtant), qui n'a même pas une équipe de football digne de ce nom, les mêmes 12 dans un salon d'appartement à écouter sur un transistor-friteuse, une émission de Stéphane Heissel à 15h sur France inter écrite par l'un d'entre nous... qu'est-ce qui fait que l'on se perd dans des couloirs, à l'étage d'une maison qui fait dans le social, à aller écouter une auteure de Stains, issue de la DDASS, à côté de deux albanais, et un couple égyptien qui n'ont retenu de la pièce que trois mots : eh bien c'est du Didier Lelong !
Demain, (dans deux ans), dès l'aube (ça se passera dans l'Aube), à l'heure où blanchit la campagne (car dans les gîtes où nous dormons, seul le beuglement des vaches nous renseigne sur l'endroit car c'est purée de pois), je partirais vois-tu, je sais que tu m'attends...

Marc-Michel Georges

Agnès Marietta
magnifique ! je veux m'appeler Didier Lelong je veux m'appeler Didier Lelong !!!!
Le 17 nov. 2014 à 10:20

Moni Grégo
Oui oui chère Agnès... Vive Didier !... le premier des Grands Sachems, en espérant que nous ne finirons pas parqués dans des "réserves“ loin de tous... comme nos cousins peaux-rouges.
Je propose à nos "supérieur(e)s hiérarchiques d'EAT (PROPOSITION DE LA BASE AUX "SOMMETS“) qu'un numéro entier du BAT soit consacré à cet homme merveilleux qui arrive encore à faire, ce que nous avons fait pendant des années avec grand bonheur, ce que nous arrivons plus ou moins à faire encore avec d'immenses difficultés, ce que nous rêvons de continuer à faire avec nos auteurs vivants de théâtre et leurs écrits...

Je réitère :
Ô cher Didier Lelong du Facteur Théâtre, grand Sachem de ces vertes prairies où des auteurs vivants gambadent encore ! Sans réserves je te dis mile BRAVOS... Dans ces temps lourds de menaces sur tout ce qui est humain, artistique, vivant, tu arrives encore à créer de la beauté, de la simplicité, de l'invention, de la chaleur humaine, avec tous tes "guerriers de l'imaginaire“ du Facteur Théâtre. Il y a chez toi tant de sensibilité, tant d'amour et de délicatesses que masquent si mal, ton côté "ours“, ta tête près des nuages, ton humour salvateur. Non tu n'es pas le “Facteur Cheval“, pas dans un Palais, mais tu nous as si bien accueilli(e)s, relax, dans ce "Relax" de Chaumont où, avec Philippe Cumer et son équipe, vous ne combattez pas que des moulins à vent !!! On se sent plutôt comme dans une sorte de Cheval de Troie, à l’abri, pour un moment, d’une guerre où l'écriture des auteurs vivants de théâtre serait à protéger par toutes les forces possibles, sur tous les terrains… Et vous y êtes ! Tu serais plutôt, à mes yeux, une sorte de Facteur Zèbre, un drôle d’animal, d’art, de culture, de communication, un peu sauvage, très beau, avec ses rayures noires et blanches, car rien n’est ou tout noir ou tout blanc… car les lignes noires sur le papier blanc tiennent à nos corps, à nos âmes, à nos esprits jamais asservis. Merci. Moni Grégo.

Michèle Laurence
Je ne peux que me joindre à ce concert de louanges, bonheur absolu de revenir aux sources de nos métiers et de nos passions, bonheur du partage, bonheur de la convivialité. J'ai eu la chance de faire partie des 42 chanceux et d'inaugurer cette cession, je pense en effet que Didier mériterait un spécial B.A.T.

Michèle Laurence
08NOV
Après 3 p’tits jours (et demi) passés sous le soleil de » L’ÉTÉ EN AUTOMNE » organisé par le valeureux DIDIER LELONG du FACTEUR THÉÂTRE à Chaumont en complicité avec la Scène Conventionnée pour les écritures contemporaines « LE NOUVEAU RELAX » et son super directeur Philippe CUMER (j’espère en effet que ce nouveau directeur conservera tout le bel appétit et l’enthousiasme qu’il met au service de ce lieu), j’ai retrouvé mes marques hier soir dans la capitale. Bon, soyons claire, quand je parle de « SOLEIL » il s’agit bien sûr de cette chaleur, de cette lumière intérieure qui rayonne sur l’ensemble d’un territoire quand on y réunit 42 auteurs de théâtre. C’est le pari déraisonnable de Didier Lelong et de sa compagnie durant quinze jours, tous les deux ans dans différents départements de la Région Champagne-Ardenne. Cette année le QG des auteurs était donc à CHAUMONT, accueilli par l’équipe de ce NOUVEAU RELAX, qui mérite le détour. Je mentirai si je vous disais que le ciel fût toujours d’un bleu limpide et la température tropicale, mais pour la méditerranéenne que je suis l’important est aussi ailleurs, et rien ne me rend plus heureuse que le partage de nos écritures aussi diverses que les personnalités réunies pour cette manifestations et les belles rencontres nées de cette parenthèse hors capitale et parisianisme . Didier Lelong commande des textes courts. J’avais répondu à l’une de ses commandes qui devait mettre en scène 2 personnages dans un bar et faire naître une situation en quelques minutes, ça s’appelle des « APÉRAUTEURS » et je trouvais l’idée amusante. Et j’ai donc écrit une histoire courte qui fût dite dans un bistrot très sympa en pleine campagne, avec trois autres textes (Leïla Miloudi, Sylvie Beaujet, Jean Renault) devant un public qui en redemandait à la fin (Trop court, disaient-ils !). Le bonheur de ces rencontres est multiplié par le fait de croiser les écritures et donc les découvertes, mais aussi de mettre à profit la présence d’auteurs-trices comédien(ne)s pour se jeter à corps perdu dans la lecture à haute-voix des textes de leurs consoeurs et confrères (De plus, la parité était ici respecté!) J’ai donc eu le plaisir de lire le texte de Jean Renault, de Gilles Boulan, de Catherine Tullat, les didascalies de la magnifique pièce « CHEMIN DE SEL » de Ingrid Boymond (une autrice…Savoyarde et venue de la classe de dramaturgie de l’ENSATT à LYON. A retenir absolument!). J’ai eu entre temps le plaisir de découvrir la pièce de Alberto Lombardo « TUER PHÈDRE » – une belle remise en question du mythe ,du désir interdit et de la manipulation – dans la salle du Théâtre pleine à craquer de classes de première silencieuses (mais oui ! ) et subjuguées. Après deux autres séances « d’Apérauteurs » et pour finir avoir le plaisir de faire entendre pour la première fois dans une ébauche de « Concert spectacle » le texte de Michel Berretti « SUITE LYRIQUE »d’après la vie et l’oeuvre d’Alban Berg, dans la …salle des mariages de la Mairie de Chaumont…J’ai abandonné à regret Lucie Depaw, Natacha de Pontcharra, Jean-Pierre Thiercelin et tous ceux qui vont se succéder pour faire pour partager le soleil de leur imaginaire pour faire de l’automne un bel été indien.

Dominique Chryssoulis
Oui, un grand merci à Didier et à toute l'équipe qui s'est, avec lui, dépensée sans compter pour que ces rencontres soient riches d'échanges et de découvertes, variées, inventives, et en même temps confortables. Merci donc aussi à Alberto, Patrice, Gilles, à super Sabrina, et à celles et ceux qui ont enchaîné les lectures malgré la fatigue pour nous faire entendre nos textes.?Vivement dans deux ans à Troyes !?Dominique Chryssoulis?

David Braun
J'ai le cœur encore gorgé de tant de belles surprises au festival.
Merci!
Bises

David

Michel Beretti
"L'Eté en Automne" qu'organise avec générosité tous les deux ans Didier Lelong et Lefacteurthéâtre dans les différents départements de la région Champagne-Ardenne (cette fois dans la Haute-Marne), est toujours l'occasion de faire de belles rencontres autour de la table des repas, de suivre de bonnes lectures, comme celles, entre autres, ici, de "Titan" d'Isabelle Richard-Taillant et de la "Médée Black" de Michel Azama devant les élèves, ou du spectacle "Tuer Phèdre" dAlberto Lombardo, avec ici un public d'adolescents qui va se montrer fort attentif tout du long, d'entendre des pièces des amis Michèle Laurence, Danielle Lopès (Leila Miloudi),Dominique Chryssoulis, Corinne Klomp, Laurent Contamin... de découvrir de nouvelles écritures, comme "Bulles" de David Braun ou "Printemps critique" de Douce Mirabaud. Merci, Didier ! Le crooner gominé de la "Danse avec les (28) auteurs", c'est lui.



Dominique Chryssoulis
Didier a son pendant féminin. C'est Anne-Pascale Patris qui, du 14 au 16 novembre, portait sur ses épaules les Théâtrales de Forges-les-Eaux en Normandie. Comme Didier, Anne-Pasacle sait tout faire : écrire (2 pièces pour cette édition, Labyrinthe et Crinières au vent), jouer, mettre en scène, concevoir un festival de A à Z, de la programmation à l’accueil des artistes et du public en passant par la recherche des financements, la création du site web, des affiches, des décors, des costumes, des lumières, la billetterie, la restauration, l’hébergement (18 personnes chez elle), j’en passe et des meilleures. Alors, quand on est venu une fois aux Théâtrales de Forges-les-Eaux, on y revient forcément. Anne-Pascale est un peu sorcière : elle seule a obtenu d’Elie Pressmann, qui nous avait bouleversés avec la lecture de son Petit garçon, qu’il remonte sur scène 45 ans après l'avoir quittée, pour jouer son texte cette fois, dans la grande salle. On osait à peine respirer, et une ovation a salué sa performance. J’y reviens aussi avec Saltimbanque, qu’Estelle Bonnier-Bel Hadj a joué devant 150 scolaires scotchés, dans la belle mise en scène d’Elisabeth Commelin. Estelle avait animé la semaine précédente plusieurs ateliers en préalable au spectacle. Jean-Claude Grosse y a lu avec Elie et Anne-Pascale sa très émouvante Eternité d'une seconde bleu Giotto. D'autres textes d'auteurs EAT et des poèmes d'Eri Lechevalier ont aussi été lus. Pour faire venir le public aux écritures dramatiques contemporaines, Anne-Pasale avait inséré dans sa programmation du chant, de la danse, et même un "Cluedo théâtral" (énigme policière) qui a fait déambuler le public dans différents endroits du théâtre. Et tout a fini en musique et en danse.
Autour d'Anne-Pascale, il y a bien sûr toute une équipe : son mari et ses enfants, et sa troupe de comédiens.
Merci donc à Anne-Pascale et à Philippe, à Benjamin et à sa soeur, à Béatrcie, Gisèle, Aldine, Daniel, Greg, Fabien, Hervé, Romain, à Christiane et Eric, à Xavier et à celles et ceux que j'ai peut-être oubliés.
Et vivement la prochaine édition avec encore d'avantage d'auteurs EAT !
Dominique Chyssoulis
Gilles Boulan (extrait final d’un journal tenu du 5 au 15 novembre inclus)
Hors temps, ces quelques mots de remerciements

Une quarantaine d'auteurs se sont ainsi croisés plus ou moins longuement et plus ou moins intensément lors de cette dizaine de jours et il est temps de les nommer tous non pas par leur prénom mais par leur patronyme. Dans l'ordre d'entrée en scène, il s'agit de Leila Miloudi, Sylvie Beauget, Jean Renault, Michèle Laurence, Ingrid Boymond, Monie Grego, Didier Gauroy, Gilles Boulan, Catherine Tullat, Alberto Lombardo, Michel Beretti, Natacha de Pontcharra, Jean-Pierre Thiercelin, Lucie Depauw, Anne Houdy, Corine Klomp, Dominique Chryssoulis, Aurelie Youlia, Isabelle Richard-Taillant, Michel Azama, Jonathan Kerr, Bruno Allain, David Braun, Douce Mirabaud, Laurent Contamin, Delphine Gustau, Didier Lelong, Nathanaëlle Viaux, Sophie Davidas, Gerald Gruhn, Françoise Jimenez, Eric Rouquette, Philippe Touzet, Louise Doutreligne, Marc-Michel Georges et Nicole Sigal. Sans compter quelques absents...

Tout cela a été possible grâce à la générosité (on peut même dire à la folie) de Didier Lelong et de son équipe du Facteur Théâtre : Sabrina Trailin, Gilles Teyssier, Patrice Vion et Alberto Lombardo. Mais également grâce à l'ensemble du personnel du Nouveau Relax, scène conventionnée de Chaumont et en premier lieu de Philippe Cumer, son directeur et d'Adeline Renart, sa chargée de communication. Qu'ils en soient tous remerciés à hauteur de leur formidable engagement.

Gérald Gruhn



Nathanaëlle Viaux

Merci Didier pour ces moments que je ne vais pas oublier, des lectures, de la chaleur et de belles rencontres. A très bientôt.
Nathanaelle.

Jean Renault

Chaumont
Un célèbre viaduc.
Une ville clean, des lycéens cleans, un accueil municipal sympathique chaleureux.
Mais, une ville de vingt cinq mille habitants qui en a perdu huit mile en dix ans---.

Le facteur théâtre
Une organisation complexe. Un accueil chaleureux. Une logistique parfaite.
Des multifonctions. Une comptable cuisinière. Un auteur, comédien, metteur en scène et cuisinier.
Un publiciste logisticien. Des auteurs invités, comédiens, ou qui ne le sont pas, mais lisent les textes des autres.
Un organisateur, chef d’orchestre, auteur, comédien, mais qui ne fait pas encore la cuisine. Ca viendra !
Une ambiance active, conviviale, drôle et studieuse.

---Et comme raconte Didier Gauroy, quand l’embryon du poulet se développe à l’intérieur de l’œuf, deux trous symétriques apparaissent, l’un sera la bouche et l’autre l’anus.
Mais, il est impossible de les différencier.
Puis la nature en décide !
Pour un auteur, c’est un fabuleux exemple !
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Caroline de Kergariou
Cher Didier

Je lis sur la liste tous les témoignages de gens qui sont venus à ton festival. Ca fait bien regretter de ne pas y avoir été !
Nous nous sommes peu vus jusqu'à présent mais je suis tout à fait d'accord avec toutes les jolies choses qu'on te dit...

Je t'embrasse

Caroline